Qui suis-je ?

Ce que j’ai traversé m’a appris que le corps ne triche jamais, il sait. Il sait quand on s’éloigne de soi. Il prévient, il résiste, il fatigue, puis il s’effondre… pour mieux nous montrer le chemin.

Je n’ai pas choisi la voie du shiatsu par hasard. Le shiatsu m’a permis de me réparer, de me recentrer, de me reconnecter à ce souffle paisible de mon enfance. C’est avec cette énergie que j’accompagne aujourd’hui : pour aider chacun à retrouver en soi l’espace du calme, du vivant, de l’équilibre.

Ce n’est pas une promesse de perfection. C’est une invitation à se retrouver, tout simplement.”

Géraldine,  SHIATSU & Papillons

« Je suis née au cœur d’une année de grands bouleversements, en novembre 1968. Une année où le monde grondait, où les esprits s’éveillaient, où l’on osait rêver d’un autre possible. On contestait l’autorité, on cherchait à se reconnecter à l’essentiel, à plus d’humanité.

Est-ce un hasard si je suis née dans cette époque bouillonnante ? Peut-être pas. Car, moi aussi, j’ai cette énergie en moi : l’envie d’authenticité, d’écouter, de comprendre, de rééquilibrer. Une nature tournée vers le changement, mais dans la douceur. Une volonté d’aider chacun à retrouver son propre souffle, sa propre voie.

J’ai grandi au milieu des champs de blé, là où le vent fait doucement danser les épis, là où le silence a encore une voix. Mon enfance s’est déroulée dans un cocon de calme et de sérénité, d’odeurs de bonne soupe et de gâteaux, bercée par la nature, la simplicité, les saisons qui passent avec douceur. C’était un environnement paisible, presque hors du temps, comme le souffle du shiatsu, long et régulier.

Et puis, le chaos est arrivé. Insolent, brutal. Comme si la vie, après m’avoir protégée, avait décidé de me secouer.

A peine disparu, le chao est revenu, et revenu encore, toujours plus fort. Et ensuite ?... le burn-out.

Un arrêt forcé, un mur heurté de plein fouet.

Mon corps a hurlé ce que mon esprit n’entendait plus. Il a fallu que je tombe pour écouter.

Ce dernier chao a été, pour moi, un véritable Mai 68 intérieur. Une révolte intime. Une révolution silencieuse. Tout ce qui n’était plus aligné s’est effondré. Et puis j’ai vu apparaître une évidence que je portais en moi depuis toujours : l’appel à prendre soin, à écouter, à accompagner. Le shiatsu qui semblait être une découverte soudaine et qui m’a permis de retrouver le sourire, a été pour moi un retour au bien-être. Comme si cette voie avait toujours été là, enfouie en moi, attendant simplement que je sois prête à la retrouver.”

Le shiatsu s’est alors imposé à moi comme un langage que je comprenais sans l’avoir appris, une façon d’entrer en relation avec l’autre qui ne passait pas par les mots, mais par la présence, le toucher, l’écoute. J’ai découvert une pratique profondément humaine, respectueuse, où le corps a enfin la place de s’exprimer, d’être entendu.